À la rencontre de : Frédéric Yang, fondateur de Better Athlete Basketball

Le 24/06/2021 par Théo

Blog À la rencontre de : Frédéric Yang, fondateur de Better Athlete Basketball

Salut Frédéric, peux-tu te présenter à la communauté Dr. Clutch, ce que tu fais aujourd’hui, ton parcours?

Bonjour Damien, merci beaucoup pour votre sollicitation et à toute l’équipe Dr. Clutch! Difficile de commencer, il y a plein de choses (rires)… Pour présenter mon parcours universitaire, j’ai passé un BTS Communication des Entreprises, pour au départ intégrer le secteur de la publicité. Je suis entré par la suite dans une agence de publicité en stage, mais ce n’était pas fait pour moi. Je voulais vraiment faire du sport mon métier au quotidien, car depuis tout petit j’adorais ça. À la suite d’un stage où j’étais à l’organisation d’une soirée de remise de prix pour jeune journaliste sportif amateur, j’ai décidé que ma vocation était d’être journaliste sportif.

Je suis un passionné de beaucoup de sports collectifs, principalement de basket et de foot, donc j’ai tenté ma chance. J’ai commencé à écrire pour un blog, où j’écrivais sur un tas de sport, je partageais un peu ma passion et j’aspirais à ce moment-là à devenir journaliste, parce que c’est mon truc depuis tout-petit. J’ai fait des études à l’Institut Européen de Journalisme, puis j’ai beaucoup bossé dans le domaine du football, par l’intermédiaire d’un stage sur Téléfoot que j’ai ensuite intégré en 2013. Je me suis retrouvé rédacteur en chef du site Ilosport qui était partenaire avec le journal l’Équipe après avoir travaillé comme journaliste, où j’ai dû gérer une équipe entière de plusieurs journalistes. J’ai travaillé aussi pour BasketSession — c’est grâce à eux que j’ai pu créer mon premier site internet dédié au coaching basket: BallerSide, où je pouvais parler de pratique basket, donner des conseils simples aux pratiquants. Avec des exercices physiques, fondamentaux présentées, c’est vraiment mon premier contact dans le coaching d’une certaine manière. J’ai également participé à la création d’une start-up, où j’étais dirigeant associé, start-up qui s’appelait Footpack et était spécialisée dans les chaussures de foot. Puis j’ai décidé de me réorienter vers le coaching mental, et ainsi d’accorder une suite à mes tutoriels basket de BallerSide avec la chaîne Better Athlete Basketball sur YouTube.

Initialement, j’ai lancé la chaîne avec mon ami Hugo qui s’occupait de la vidéo – c’était le bon plan, car il était caméraman de métier, mais désormais je continue les vidéos seul de mon côté. En parallèle, on m’a proposé un CDI pour le site Foot Mercato, pour gérer la rubrique Players, qui est dédiée aux joueurs et où je publie régulièrement des articles sur la tactique, la gestion mentale, la préparation physique et l’entraînement. Donc ma vie professionnelle a longtemps oscillé entre la communication, l’entrepreneuriat, le foot et le basket.

J’ai déjà réalisé une formation sur les métiers du sport dans la préparation physique et les performances sportives, dont je passe mon examen le mois prochain. Je suis en attente pour continuer un master STAPS dans l’entraînement et l’optimisation de la performance, puis dans une école de formation sur les métiers du sport, tout cela en distanciel. J’espère être diplômé le mois prochain pour devenir coach sportif individuel, en parallèle de mes compétences en coach mental pour un entraînement « 360 ». Mon souhait, c’est d’accompagner aussi bien des sportifs professionnels qu’amateurs. J’ai vraiment cette ambition de travailler et de m’impliquer dans le basket d’ici à 2 ans comme Coach Player Development, au sein d’un staff professionnel, et pouvoir ainsi vivre de ma passion pour le basket. C’est là où j’ai connu mes meilleurs moments en tant que sportif et c’est vraiment ce qui m’a permis de me construire en tant qu’être humain.

Frédéric Yang fondateur de Better Athlete Basketball - Dr Clutch Basketball

Justement concernant le basket, dis-nous en plus: ton premier contact avec le basket, le plus haut niveau de ligue auquel tu as joué, ton poste sur le terrain, sur un playground? D’où te vient cette passion?

Ça a été compliqué, j’ai commencé assez tard, vers 12-13ans, car j’étais assez petit: je fais 1mètre69. Mais malgré ça, j’ai énormément travaillé mon jeu, que ce soit chez moi ou à l’entraînement, j’étais un bosseur. Je pense que c’est un sport où la taille ne compte pas tout le temps. J’ai toujours eu cette faim qui fait que je ne me suis jamais senti petit sur un terrain de basket, je me dis que tout est possible. Lorsque j’ai fait mon premier camp de basket — un moment vraiment été charnière pour moi — j’ai pu côtoyer des futurs joueurs pros, des joueurs venant de l’étranger… et je faisais quand même partie du groupe des meilleurs j’ai même fait le All-Star Game de ce camp cette semaine-là.

J’ai toujours suivi un peu tous les sports, je regardais déjà du basket à la télé, et mon premier souvenir de basket c’était 1996, les JO d’Atlanta avec les États-Unis. Ce n’était pas la super Dream team, mais il y avait déjà Shaq, Reggie Miller… Je me souviens même de la finale Yougoslavie–États-Unis, car ma grande sœur était fan du maillot des États-Unis, et du coup j’avais regardé l’ensemble de la compétition. Et j’avais bien aimé, idem pour l’Eurobasket97 en France, ou encore les JO de Sydney en 2000 où je m’étais levé tôt le matin pour regarder la finale France-États-Unis… Mais ce n’était pas encore mon sport favori, j’étais toujours très fan de foot. Puis à un moment j’en ai eu marre, j’étais en recherche d’autres sensations, puis je suis tombé sur le match du All-Star Game2001: un grand moment pour moi, avec un match entre l’Est et l’Ouest fantastique et là ça a été le déclic. Le lendemain, j’ai pris mon ballon et je suis parti au stade, par la suite je m’entraînais absolument tous les jours.

Concernant mon poste, le choix est lié à deux facteurs: ma petite taille, et l’inspiration de mes joueurs favoris de l’époque. J’avais de nombreux VHS sur les plus grands moves des meilleurs joueurs de basket NBA, et je décortiquais dès gamin tous ces moves, de Baron Davis que j’adorais, ou de Kobe qui restera mon joueur favori. Pour en revenir à mon cas, j’étais donc un poste1 et 2 très dribbleur, scoreur au début; j’avais régulièrement la balle, je pouvais tourner facile à 30points. Par la suite, plus le niveau a augmenté, plus j’ai dû développer mes qualités d’organisation et de passe pour devenir un meneur plus traditionnel. Il m’a fallu travailler le shoot, les déplacements sans ballon, et ainsi devenir plus un gestionnaire, avoir une meilleure vision de jeu. Ça a tout de même été un choc, car c’est toujours difficile d’apprendre un nouveau rôle sur le parquet… Mais j’ai su m’adapter, j’ai quand même réussi à jouer jusqu’en N3, ce qui n’est pas si mal! Par contre, quand je joue avec mes amis, avec d’autres joueurs sur un playground, je retrouve davantage mes attitudes de croqueurs (rires).

« La plus grande difficulté, c’est de retravailler un segment du jeu sur lequel tu as malheureusement pris les mauvaises habitudes »

Que ce soit avec ton site BallerSide, ou maintenant ta chaîne YouTube Better Athlete Basketball, on ressent vraiment cette volonté de transmission de tes connaissances basket…

Oui, cette volonté de transmettre est le résultat de tout ce que j’ai vécu, tout ce que j’ai connu, tout ce que tu j’ai appris… je voulais aider les autres. C’est né aussi de mon histoire de la pratique, j’aurais aimé avoir tous ces contenus que l’on voit aujourd’hui sur YouTube ou sur les sites spécialisés quand j’ai commencé le basket. J’ai dû apprendre sur le tas et ça a changé pas mal de choses pour moi, donc pourquoi ne pas partager mes connaissances? J’ai commencé le basket et intégré un club assez tard, à un âge où l’on ne t’apprend plus vraiment les fondamentaux. La plus grande difficulté, c’est de retravailler un segment du jeu sur lequel tu as malheureusement pris les mauvaises habitudes: retravailler dessus c’est tellement difficile… Mais c’est un sport qui s’apprend avec l’habitude, donc ça passe par beaucoup de temps sur le terrain pour améliorer ta gestuelle, la répéter… C’est pour ça qu’au départ j’ai axé mes vidéos et mes contenus écrits sur des bases très simples pour m’adresser à ces joueurs qui ont des difficultés sur certains fondamentaux clés.

On peut aussi apprendre hors des entraînements, hors des contacts des coachs, sur un champ purement individuel. Le dribble, le shoot, les déplacements, on peut aussi les travailler à l’entraînement avec ses amis, ses proches, et du fait de ce manque, et vu mon expérience, c’est ce qui m’a donné, avec modestie, cette envie de transmettre. En tout cas, c’est les vidéos qui ont le mieux marché en termes de vues, donc ça a été la clé pour me donner envie de continuer, et ainsi donner des clés qui aideraient les joueurs à progresser.

Parmi tous ces fondamentaux que tu as pu analyser, pour toi, quel est le domaine le plus important à travailler au basket?

Pour moi, le basket c’est un sport d’adresse avant tout, donc le shoot c’est la clé pour dominer ton adversaire, tous sports confondus. Prenons l’exemple de Giannis Antetokoumpo: s’il avait un shoot et une mécanique propre, travaillée, efficace, comment un défenseur pourrait défendre face à un joueur d’un profil athlétique et de cette dimension? Je continue à penser qui lui manquera toujours cette étape-là pour être complètement indéfendable. Pour moi, c’est la base de tout joueur quand on commence le basket, un joueur malheureusement petit et sans shoot, c’est direct très pénalisant. Il y a le dribble évidemment, mais jusqu’à preuve du contraire, le but de ce sport c’est qu’il faut marquer plus de paniers que l’adversaire, et ça passe la plupart du temps par l’intermédiaire du shoot.

C’est le problème des joueurs très athlétiques quand ils sont jeunes et en plein développement, de vouloir axer leur entraînement sur les qualités physiques et de percussions. À l’inverse, c’est pour moi l’un des avantages majeurs pour les joueurs petits comme moi, ou pour des joueurs qui n’ont tout simplement pas ces qualités d’explosivité: on travaille un maximum sur le shoot pour en faire une marque propre, de démarcation face aux adversaires. En plus, le shoot c’est quelque chose de facile à au quotidien: il suffit d’un panier, d’une routine et on peut travailler dessus. Si cela ne tenait qu’à moi, tous les basketteurs devraient être capables de maîtriser le shoot. D’autant que le basket se joue de plus en plus écarté, en dehors de la ligne à trois points, donc tout le monde a donc besoin de savoir tirer et je trouve que c’est une bonne chose de voir de plus en plus de joueurs shooteurs longue distance de très haut niveau. Parce que ça force les joueurs à développer leur shoot, qui est vital à haut niveau aujourd’hui.

« Même Michael Jordan n’a pas tout le temps gagné dans sa vie, il a appris de ses défaites pour se construire »

Avec ton expertise sur le coaching mental, comment penses-tu que l’on peut concrètement évoluer sur le plan mental, notamment dans un sport aussi émotionnellement exigeant que la balle orange?

Je pense déjà qu’il y a une chose fondamentale à savoir: les gens en général ne comprennent pas vraiment ce que c’est que le mental… C’est toujours un peu complexe à expliquer, et beaucoup jugent l’aspect mental de manière très triviale, en disant «il faut être fort mentalement, il faut être dur, très sûr de soi». Or, le mental, ça se construit au fur à mesure. C’est plein d’éléments, d’expériences personnelles, de l’apprentissage, de la connaissance sur moi-même, sur ses propres limites, avoir un esprit positif, être en paix avec soi-même… Tout le monde ne réagit pas de la même façon, ni n’a les mêmes stratégies et routines pour la préparation.

Je trouve même parfois que la mentalité «No pain, No gain», à l’américaine, qui inspirent beaucoup de jeunes joueurs aujourd’hui, via leurs idoles, leurs proches, n’est souvent pas du tout appropriée. Attention je ne dis pas que c’est bidon! Simplement, ça ne marche pas pour tout le monde. On croirait revenir dans l’époque soviétique, pendant laquelle les plus dures seraient toujours supérieures aux plus faibles. Il y existe plus d’une seule forme de psychologie et de préparation pour aider les joueurs. Dans le basket, tout le monde peut s’en sortir, peut trouver des clés. Aujourd’hui, et je le regrette, c’est trop «tout blanc» ou «tout noir». C’est pas ça le basket, dans la vie, dans une carrière, il y a forcément des hauts et des bas, on ne peut pas tout le temps gagner. Même Michael Jordan n’a pas tout le temps gagné dans sa vie, il a appris de ses défaites pour se construire. Parfois, la mentalité de la victoire, vue comme l’unique clé de la réussite, amène beaucoup de culpabilité, de doutes. Oui, il y a des joueurs qui résistent moins à la pression, qui vont ne pas répondre aux attentes; alors notre but sera de comprendre et de trouver des alternatives.

Pour moi, la base c’est d’être heureux avec soi-même, prendre du plaisir et toujours aller de l’avant, mais c’est aussi un travail collectif à mener avec ses parents, ses amis, d’être bienveillant tout en restant sérieux et attentif, et en paix avec soi-même. J’ai eu plusieurs exemples frappants de gamins, de joueurs qui vont murmurer, crier s’il le faut, des obscénités sur eux même, se mettre une pression dingue à cause du contexte de la compétition. En poursuivant l’échange, je leur disais «En temps normal, tu aimerais qu’on parle comme ça de toi?» — à mon sens ce n’est absolument pas nécessaire, ils se mettent beaucoup trop de pression. Tout ça, c’est le paradoxe de l’esprit de compétition et de certaines limites qu’il peut y avoir dans la gestion mentale. Le mental n’est pas magique ni inné, il y a de multiples astuces pour combler ses failles, gagner en confiance en soi, et ainsi s’approprier son modèle de travail pour aider la personne à mieux se sentir dans sa peau. J’estime que le mental n’est pas plus important que le physique, ou que la technique; tous ces facteurs ont une importance égale. Tout est important, et rien n’est supérieur à l’autre. Malheureusement, encore aujourd’hui c’est rare que les joueurs travaillent de manière sérieuse le mental, car c’est difficile aujourd’hui de faire appel à quelqu’un d’extérieur. On considère généralement cela comme une faiblesse, donc on s’enferme dans ses propres certitudes, alors ce travail sur le mental est là pour aider à mieux se comprendre, à mieux se connaître et ainsi à trouver des solutions durables.

« La victoire ne fait pas tout le temps d’un joueur ou d’un entraîneur le meilleur, et à l’inverse la défaite ne fait pas de toi un perdant, un sportif mauvais »

Il y a aussi cette idée que tu combats, qui est que la victoire ne fait pas toujours l’individu, ses propres qualités et les succès qu’il a engrangés.

Attention, chaque titre, chaque succès reste la résultante d’un travail accompli — ça personne ne peut l’enlever. Mais il ne faut jamais oublier qu’il y a des dizaines de facteurs différents pouvant expliquer une victoire ou un titre. Le plus dangereux, c’est de faire des raccourcis dans l’apprentissage et le travail à accomplir pour y parvenir. Quand on devient champion, en gagnant un titre NBA par exemple, on a tout de suite l’image de la personne invincible, inatteignable, au-dessus de tous. Ce n’est pas parce qu’un entraîneur est champion NBA par exemple qu’il est le meilleur, il y a un ensemble de choses qui a fonctionné; que ce soit son coaching, ses méthodes… Mais à la fin c’est les joueurs qui exécutent, et ça il ne faut jamais l’oublier! Et là, le ressort du travail mental rentre en jeu, comment vais-je réussir à maximiser les qualités propres de chaque joueur, etc… Tout entraîneur est dépendant de la qualité des joueurs, il est donc plus facile d’obtenir des succès dans la position de Steve Nash aux Nets, que dans des plus petites franchises qui ont des joueurs moins talentueux. C’est pour ça que dans l’analyse il faut passer au-dessus de la simple logique «victoire/défaite», et vraiment se pencher sur tous les paramètres du jeu, qui explique cette défaite, ou cette victoire. Et par moment le facteur chance peut entrer en collision pour une victoire: c’est pour ça que la victoire peut être un des plus gros mensonges. La victoire ne fait pas tout le temps d’un joueur ou d’un entraîneur le meilleur, et à l’inverse la défaite ne fait pas de toi un perdant, un sportif mauvais. Il faut aller au-delà de ça, et se construire un avis plus complexe. Mais je comprends aussi que les gens veuillent rester rationnels, se rassurer, être en accord avec leurs propres certitudes, et donc n’aiment pas la complexité. Mais il faut garder à l’esprit qu’il est essentiel de savoir bien analyser, plutôt que de partir vers des réflexions trop rapides.

Pour finir, as-tu des projets en cours que tu aimerais partager à Dr. Clutch, ou bien des envies futures?

Tu as carte blanche! Merci beaucoup, et bien premièrement j’ai mon camp de basket qui va avoir lieu en aout (High Five): j’en suis extrêmement heureux, car avec le contexte sanitaire, c’était vraiment difficile à imaginer. Mon objectif à terme, ce serait de créer des formations ludiques, ouvertes à tout un ensemble de joueurs, de familles, pas seulement aux pratiquants, il pourrait y avoir des familles entières, des non-initiés et joueurs amateurs qui viendraient s’essayer au cours d’une journée à un entraînement basket approfondi… Pour l’instant, c’est un projet que j’ai en tête, rien de concret ni de sûr concernant la forme que ça pourrait prendre. Enfin, mon objectif, avec le camp de cet été par exemple, c’est d’ouvrir les portes de ce sport à davantage de personnes. C’est quelque chose qui me tient à cœur de ne pas rester uniquement dans un ADN totalement urbain: le basket est un sport convivial où tout le monde peut jouer, s’entraîner, s’initier.

Pour la suite, continuer à me développer en tant qu’entraîneur dédié à la performance, mais il faut avant tout avoir les connaissances théoriques, continuer à apprendre, car mon ambition reste un jour de travailler à 100% dans le basket. Devenir un coach vraiment «360degrés» dans la même lignée que mes articles et ma chaîne YouTube Better Athletes, que cette chaine devienne une vitrine de tout ce que j’ai appris. Bien évidemment, on est tous ambitieux, rêveurs… Je pourrai dire que mon ambition est d’être dans un staff NBA, auprès de très grands joueurs, mais pour moi ce n’est pas un objectif, j’essaie surtout de travailler, de progresser encore plus pour que cette finalité soit une conséquence de tout le travail accompli. Je suis plutôt dans la logique d’objectifs de moyens, et non de résultats…En tout cas pour résumer, mes projets à venir sont mon camp d’été High Five en aout, et de continuer mon apprentissage pour devenir un jour coach à plein temps — et à plus moyen terme, de continuer à porter mes nombreux projets pour Better Athlete, que ce soit sur la chaîne YouTube ou mon site internet, de continuer également à travailler avec les sportifs afin de développer la question du mental dans le sport.

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