Salut Romain, peux-tu te présenter à la communauté Dr. Clutch, ce que tu fais aujourd’hui, ton parcours?
Je m’appelle Romain Ostric, je suis un ancien joueur pro, passé par le Centre Fédéral, j’ai fait partie des équipes de France de jeunes. Je fais partie de la génération 91-92, aujourd’hui très performante; j’ai pu côtoyer Léo Westermann et Evan Fournier par exemple, qui sont aujourd’hui de très bons amis. J’ai joué au basket jusqu’à mes 24 ans, et je suis originaire du Sud. J’ai fini ma carrière à Toulouse Basket sur un niveau de National 2, National 1.
En parallèle, j’ai fait des études d’informatique, et j’ai aussi des parts dans une marque de vêtements qui s’appelle BenKlark. C’est un investissement d’avenir donc ça prend du temps et c’est un projet où j’ai un droit de regard, j’ai surtout tendance à être quelqu’un qui ramène des contacts grâce à la communication. Je suis quelqu’un qui touche à tout, qui aime bien progresser dans tous ces domaines…
Enfin, je me suis tourné à nouveau vers les métiers du basket il y a 2/3 ans, notamment pour le développement du basket 3×3, avec le World Tour où on a monté le premier projet professionnel de basket 3×3. On était parmi les premières équipes à rémunérer les joueurs, et à financer les voyages. J’avais dans ce projet un rôle d’entremetteur auprès des sponsors ou des partenaires financiers.
Par la suite, j’ai rencontré mon associé actuel, qui m’a présenté des personnes de la direction de Paris Basket, qui eux m’ont proposé d’intégrer leur cellule de scouting. Cependant, je ne suis pas salarié du Paris Basket, je suis plutôt un prestataire. J’ai proposé au club une solution viable permettant d’améliorer la qualité du recrutement, afin de pouvoir lister, encadrer les rapports de scouting, et ainsi permettre de caractériser le niveau du joueur, sur un plan technique, tactique [NDLR : son poste, le rôle sur le terrain, son positionnement moyen, son play type], statistique, mais aussi, et c’est d’ailleurs le point central, permettre de juger du caractère et de la mentalité du joueur. C’est par ce biais que j’ai pu intégrer de façon indépendante la cellule de recrutement du Paris Basket.
Quel est cet outil évoqué précédemment, et en quoi est-il important pour gérer le scouting des joueurs?
Grâce à Noam Rudman (responsable de la cellule scouting du Paris Baketball) que j’ai rencontré, on a créé une application, une version bêta dans un premier temps pour mieux évaluer les joueurs. On a par la suite intégré la cellule de recrutement, et fait nos preuves, au départ gratuitement, pour pouvoir ensuite vraiment devenir un membre indépendant du scouting pour le Paris Basket par la suite.
Au départ c’est des heures de suivi de joueurs, de contacts, de listing de joueur, être présent sur les réunions… Depuis la saison précédente, on est parvenu à un contrat de prestation qu’on renouvelle chaque année pour créer cette cellule de recrutement, qui base son étude sur le scouting et non le recrutement, car c’est une sphère plus financière et on n’intervient donc pas dans ce process. Pour présenter notre background, mon associé et moi-même avons fait des études de sociologie, d’étude du comportement, et participer à des conférences sur ce sujet. Nous avons créé par la suite notre société afin d’aider les entreprises à pouvoir recruter des personnes, à savoir comment fonctionne un individu en fonction de sa personnalité, son environnement favorable… et on a repris le même principe avec le Paris Basket. Comment cette personne se comporte-t-elle dans un groupe, est-elle quelqu’un qui accompagne les jeunes… Pour cela, nous avons plusieurs critères qui prennent en compte les neurosciences, un système de notation très précis fait à partir des observations des scouts et de moi-même devant les matchs, l’échauffement, les discussion avec des coachs, des proches… Par la suite, tout cela est rentré dans une base de données, et puis à partir de ces données, de nos visionnages, de notre constat individualisé, on a des discussions lors de réunions avec le staff du Paris Basket. C’est important d’organiser tout ça, car avec la concurrence, le système de recrutement en Europe, il faut faire des choix en étant le plus éclairé possible pour être sûr de l’investissement. C’est compliqué surtout en Pro B, en France, face aux gros clubs qui ont les moyens de prendre le temps de pouvoir repérer les jeunes à l’avance. Aujourd’hui en France, on a énormément de talents qui sont très prisés. Pour résumer, le principe de notre outil est qu’on va noter les performances sur plusieurs critères : le mental, les qualité physiques et techniques à partir d’observations, tel que la fiche du joueur, ses statistiques… Ensuite, un algorithme intervient pour effectuer un système de notation, avec un accent mis tout particulièrement sur les neurosciences et les capacités mentales du joueur scouté.
Pour donner un exemple, on va étudier la capacité d’autonomie du joueur : si c’est quelqu’un de vocal avec ces coéquipiers, la sociabilité de la personne, à partir de témoignages, devant le match, en recherchant sur les réseaux sociaux quand cela est possible, dans les entretiens que l’on mène… Grâce à cela, on pourra, avant même le recrutement, voir comment on pourra l’intégrer dans le groupe, l’entraineur en voyant ses fiches connaîtra en grande partie la personne, et saura comment gérer le caractère, la personnalité du joueur avant de le côtoyer.
Comment, toi en tant que scout, et le club, arrivez à convaincre ces jeunes espoirs de vous rejoindre, plutôt que de très gros clubs français (tel que l’ASVEL) ou européens?
Déjà, la chance qu’on a, c’est qu’on est sur un vivier de joueurs en Ile de France et de possibilités qui sont énormes. On a tout sur place, et on a également de très bons contacts avec le pôle Ile de France. Tout est aussi question d’anticipation, d’étude approfondie du joueur. C’est pour ça qu’on va voir les différents Pôles basket France, qu’on se déplace aussi sur les compétitions, les sélections du groupe France, des régions, différents tournois. Souvent on essaie de cibler les plus gros talents entre 13 et 14 ans; on les repère, on les liste, même s’ils sont déjà dans des clubs comme Strasbourg, etc. Puis on les intègres dans nos serveurs et on les met à jour au fil du temps, au fil des observations. En plus en Pro B, c’est très compliqué d’avoir des joueurs venant de l’ étranger (4 étrangers maximum dans l’effectif, dont un Américain). Mais la chance qu’a le Paris Basket, c’est qu’ils sont assis sur une mine d’or. Aujourd’hui, quand tu regardes le listing des mecs qui sont sortis, tu peux très rarement te tromper. Et en plus, en Ile de France, les clubs font du très bon travail pour développer les jeunes joueurs. Dire aux clubs : « on vous propose un projet comme le Paris Basket », un projet qui se veut énorme, ambitieux, ça ne peut que les intéresser. On a décidé de faire confiance à cette jeune génération, avec la perspective de la Pro A l’année prochaine et celle de grandir encore grâce à la nouvelle salle vers la Défense pour les JO de Paris 2024. Donc voilà un peu comment nous, on arrive à travailler pour recruter des jeunes joueurs.
Qu’est ce qui, pour toi, est le plus important à retirer pour un joueur ? On a compris que l’aspect mental t’intéresse énormément. On peut connaître le type de joueur, ses différentes statistiques etc. Mais la fin qui est cette personne?
Peut-être que s’il n’est pas dans un environnement qui lui plaît, ces performances vont être moindres, et son rôle, très en dessous de ce qu’il est capable de faire. L’aspect mental, c’est pour moi un pilier fondamental. Pour intégrer un joueur, ou un individu comme toi et moi, il faut le mettre dans un environnement favorable. On est donc parti d’un principe proche de Tinder en fait; à savoir, il faut que ça match entre les deux parties. Quel est l’intérêt du joueur à venir chez nous ? Nous, aujourd’hui, si on accueille un joueur, c’est qu’on a pris en compte son ressenti, son environnement, comment il fonctionne et donc, ça peut bien fonctionner. Le coach va d’emblée mieux connaître le joueur, puisqu’il connait son aspect physique mais aussi son aspect mental (voir l’interview sur l’aspect mental avec Melissa Micaletto). On doit par exemple être capable de dire au joueur « Nous, on pense qu’on peut t’aider physiquement à te développer car on a vu quelques petites blessures, donc on a une cellule de préparation physique qui est capable de t’aider sur ce point». Par rapport à une éventualité d’un changement de poste, de rôle, on doit être en capacité d’accompagner le joueur, pour le faire gagner en polyvalence, et progresser sur un domaine spécifique. On prend en compte la situation du joueur, si il vit chez ses parents, seul, avec des amis… Ces petits détails qui sont en fait essentiels pour mieux connaître le joueur, pour l’accompagner dans ses nouvelles prérogatives de futur joueur pro. En fait, si on veut que ça marche, il faut que joueurs et staffs soient contents, c’est aussi simple que ça.
Donc tous ces processus de scouting, étude du joueur dans sa globalité c’est pour permettre d’éviter les mauvais choix, pour le joueur mais aussi pour le club?
Voilà, c’est exactement ça. Après, je ne dis pas aujourd’hui que nous, avec notre système, on est les meilleurs. Pas du tout. Parce que aujourd’hui, ça reste de l’évaluation par rapport à ta propre perception du joueur. Le plus important, c’est que le scout reste dans sa propre perception, car souvent, quand tu vois 2/3 autres fiches, tu peux te faire influencer. Si tu vois la fiche d’un autre scout, tu vas avoir tendance à te faire influencer par les notes ou par les commentaires du collègue sans même avoir vraiment étudié le profil du joueur, ce qui va fausser ton évaluation. Donc nous, ce qu’on fait, c’est chacun de son côté. Regarde le joueur faire son propre truc et après on débat. C’est donc très important d’avoir à la fois, comme tu dis, tous les éléments extérieurs. Nous, on appelle ça le background, c’est à dire que moi, je vais regarder sur toute les plateformes possibles, les forums ou réseaux sociaux, pour savoir ce qu’ils sont, par exemple si ils sont avec des coachs sportifs, comment ils sont sportivement et physiquement. On est obligé de faire énormément de recherches. La chance que j’ai moi, c’est que je suis issu du milieu du basket, donc aujourd’hui, tous les joueurs en activité, c’est pratiquement tous des connaissances. Pour avoir des informations sur un joueur, je peux appeler des joueurs que je connais, qui vont m’informer de son contrat, s’il envisage de le renouveler, etc… Mais ça reste du business et tu peux toujours avoir des mésaventures. Pour un scout, le plus grand kiff c’est d’arriver à repérer des joueurs, qui ont du potentiel, des stats impressionnantes dans des bons championnats mais qui n’ont pas été scoutés ou dans des rumeurs de transferts et que tu as réussis à repérer, à convaincre du projet. Mais pour être scout il faut avant tout être passionné, il faut aimer ça. Car tu manges du basket tout le temps. C’est l’amour de ce sport qui te fait progresser, car il évolue tout le temps, il faut être sans cesse à l’affut des nouvelles choses.
Question Flashback, on a trouvé cette mini dépêche qui parle d’un jeune Romain Ostric, meneur prometteur jouant à Coulommiers. A quoi il pensait ce jeune joueur à ce moment-là,et quel recul tu as de cette période avant que tu rejoignes l’INSEP?
Ah oui haha, c’était il y a longtemps… Mais pour moi on est vraiment dans deux périodes différentes. J’ai fait du basket parce que mon frère a fait du basket. Mon père était un professionnel de rugby, donc du coup, il m’a déconseillé de faire du rugby parce qu’il était cassé partout. J’ai toujours été très en avance, surclassé, toujours été le « meilleur » de ma génération, certaines fois devant des joueurs qui aujourd’hui sont aussi des très bons joueurs pro. Et du coup, je me posais la question de comment rejoindre un bon club professionnel pour y faire une carrière. J’ai d’abord joué à Poitiers puis ensuite Nantes Basket. Il a fallu que j’aille à Colomiers, qui est une ville à côté de Toulouse. Je jouais avec des mecs qui avaient 3 ou 4 ans de plus que moi. On a joué contre eux. C’était une superbe expérience. J’ai pu jouer chez les juniors des clubs comme Pau-Orthez où il y avait Thomas Heurtel, Fernando Raposo etc… (La génération entre 89 à 92 est hallucinante quand on y repense, aujourd’hui quasiment tout le monde de cette classe-là joue à un niveau pro.) Puis j’ai eu la chance grâce à une détection de rejoindre l’INSEP ou j’ai pu côtoyer Evan Fournier, Edwin Jackson, et Léo Westerman. Mais pour être honnête je voyais au jour le jour, je faisais ma saison classique. J’ai juste reçu un courrier qui disait « Vous êtes pré-sélectionné pour l’équipe de France de la génération 1990, il faut vous rendre à une telle date etc ». Moi, je n’y connaissais rien. J’ai fait par la suite toutes les sélections, départementales, régionales où l’on a gagné des titres, et j’étais un joueur important du dispositif, donc je pense que c’est comme ça aussi que j’étais suivi. Mais je m’en suis même pas rendu compte. Mon père me disait « bravo pour ta pré-sélection en équipe de France », et je me suis retrouvé à Paris à prendre le métro. J’ai ensuite rejoins l’Insep avec des mecs qui étaient déjà des stars, avec Christophe Léonard, mon coéquipier, qui aujourd’hui entraîne le pôle Ile-de-France. J’ai eu la chance de participer à des coupes d’Europe, un championnat d’Europe avec ces mecs-là. A l’Insep, j’ai fait mes 3 ans et j’ai refait un championnat d’Europe. Ensuite j’ai continué, je suis sorti en pro derrière. Mais en prenant du recul, c’était très différent d’aujourd’hui, où tout est plus médiatisé et encadré, avec des objectifs très clairs et définis.
Comment arriver à convaincre un joueur de rejoindre une équipe professionnelle dans un centre de formation, alors qu’il est également conscient que ce sport est très concurrentiel?
Oui c’est vraiment difficile, car le basket chez les jeunes, à haut niveau, c’est avant tout une équipe de 12 mecs qui va tenter de réussir une carrière pro. Et encore on parle de la concurrence, mais il ne faut pas oublier qu’il existe tellement de championnats et de catégorie d’âges, c’est du boulot. Moi, mon enfance, pour faire simple je n’en ai pas eu. Et tous les mecs que tu vois aujourd’hui pourront dire la même chose. Pour parler de mon cas personnel, je suis parti de la maison, j’avais seulement 13 ans. Tu imagines ce que ça peut être pour mes parents et mes proches qui voient leur fils partir de la résidence familiale, pour partir très loin. Tous les jours, 24 heure sur 24, tu penses basket, récupération, entraînement. Toutes les vacances, c’est soit un rassemblement Équipe de France, soit en fait tu as les championnats d’Europe comme j’ai pu en faire, ou bien tu participes à des camps d’entrainements, des stages avec ton club etc. Donc tu te retrouves avec une ou deux semaines de vacances par an seulement. Et lorsque des potes d’enfance te proposent un foot où une soirée, tu ne peux même pas, car soit tu es trop loin, ou bien tu as match le lendemain. En fait, tout cet aspect-là te fait grandir beaucoup plus vite que la moyenne, c’est à dire que tu es beaucoup plus mature, maître de toi même. A partir de 14, 15 ans, tu dois te débrouiller quasiment tout seul. Heureusement me concernant, j’ai eu des parents très proches qui se déplaçaient même sur Paris pour venir me voir. Mais quand je vois le quotidien des joueurs aujourd’hui, je serai prêt à parier que la plupart ont hâte que leur carrière finisse pour pouvoir profiter de la vie, car quand tu es joueur tu dois faire un certain nombre de sacrifices, même si en tant que joueur tu kiffes, car tu es au meilleur de ta forme, tu aimes le basket et tu y prends du plaisir. Mais la plupart du temps, tu n’as même pas le temps de dépenser ton argent. Faire un projet à l’extérieur, monter des entreprises, en fait aujourd’hui un joueur n’a pas le temps de faire tout ça parce qu’il s’entraîne tous les jours. En plus, s’il est concentré, il doit être focus sur ses objectifs. Il doit signer un contrat. La saison à peine terminer que tu penses à la suivante, tu prends peu de recul sur la situation. Aujourd’hui, comme je disais, il y en a qui veulent la vie du basketteur, mais pas la vivre réellement. Pour ma part, ça a été très dur de finir ma carrière sur blessure. Le basket c’est à un moment de la vie du joueur un métier en plus d’une passion.
Tu vois d’énorme différence par rapport à tes années de pratique basket à Colomiers et aujourd’hui, dans le suivi des joueurs, que ce soit au niveau technique, mentale?
Ah oui c’est sûr, les mecs sont beaucoup plus accompagnés, ils ont intégrés les exigences sportives que requiert une aussi grande responsabilité. Malgré ce que j’ai dit précédemment, les familles sont très importantes pour garder le joueur sur terre, le conseiller, le faire réfléchir dans toutes ces décisions futures. La difficulté aujourd’hui, c’est qu’il y a maintenant cette envie de plus en plus grande d’aller aux USA, de tenter sa chance, pour y réussir. Mais c’est une autre mentalité. Il y en a qui ont le potentiel, mais qui se retrouvent aux États-Unis et qui se font piétiner mentalement, il faut être capable de s’adapter. Mais là où on doit aider, c’est en te disant que ce n’est jamais fini le basket. Tu dois toujours aller de l’avant, garder de l’espoir et chercher à comprendre pourquoi ça n’a pas fonctionné. Il y a toujours meilleur que toi, des nouveaux talents qui poussent derrière. Il faut être conscient de ça aussi. Il faut être consciente de la possibilité d’une blessure grave, car on ne pense jamais à la blessure, et quand tu te retrouves dans cette situation, tu es peu préparé à ça. Mais aujourd’hui, il existe de nombreux organismes, pour te soigner efficacement, te reconvertir vers d’autres métiers, bien plus présents aujourd’hui que ce n’était le cas à l’époque où je jouais.
Quelles sont tes envies futures? Dans le scouting par exemple, avec cette application innovante, est ce que tu as des envies futures? Des projets à faire partager…
Merci beaucoup pour cette interview ! Avant tout, je suis un rêveur, je suis quelqu’un qui voyage beaucoup. Alors j’ai eu la chance de voyager aux États-Unis avec Evan Fournier, et les States me font rêver. Mais bon, voilà, il faut avoir sa propre boîte pour pouvoir y aller tranquillement et s’installer. Là j’ai un enfant, et ma femme. C’est compliqué, mais ça me déplairait pas d’y développer cette plateforme que je suis en train de créer. On veut pousser beaucoup plus loin, c’est un projet qui me tient à cœur, cela reste un prototype pour le moment mais nous avons beaucoup d’idées pour l’améliorer. Et pourquoi pas le proposer aux États-Unis, voir comment ça fonctionne par exemple, le faire évoluer aussi en fonction de la demande. Puis pourquoi pas continuer avec le Paris Basket si ça se passe bien comme aujourd’hui, le proposer en France ou en Europe pour d’autres clubs. Aujourd’hui, on est vraiment sur un processus de développement et on espère que notre appli sera totalement aboutie prochainement.